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Lylo : Lylo aime ce CD : Klezmer Kaos, Froggy "Voilà du bon klezmer à la française ! C’est-à-dire issu d’un brassage improbable entre folklores yiddish et islandais, jazz, rock et classique, hardiment mené par une clarinettiste-chanteuse survoltée. Ce chaos-là, c’est OK !"
Télérama "Deux atouts de taille à mettre au crédit de ce nouveau groupe klezmer ancré à Paris. D'abord le télescopage avec l'exotisme rugueux de la chanteuse islandaise Heida Björg Jóhannsdóttir, qui a appris le yiddish phonétiquement. Ensuite, l'omniprésence d'un violon orientalisant, celui de Charles Rappoport, qui mime les circonvolutions de l'instrument roi du genre, la clarinette. Cet entrechoc entre poèmes anciens venus de l'île volcanique et ornementations balkaniques ancrées dans le /shtetl/ a été initié, en 2006, par Heida Björg, qui fut Premier Prix de clarinette au conservatoire de Reykjavík. Depuis l'adolescence, elle s'était prise de passion pour ces musiques de joie et d'humour." Eliane Azoulay
Ils parlent de nous...
Serge Macri – Festival Por-arts : « Lorsque le temps des choix arrive, on ne sait pas trop ce qui fait choisir tel ou tel groupe – un amalgame de savoir, de connaissances, de talents un mixture d’émotions, de feeling au téléphone…on ne sait pas trop. Maintenant JE SAIS QUE JE VOUS FERA REVENIR ! Musicalement au delà du « bagage » acquis, c’est votre talent collectif au service de la dynamique du « Silence au Toutti », la Jubilation physique des regards, des corps au service de l’Esprit, du « fight » Mélodique ! Humainement, le gout de la rencontre simple, celle qui suppose qu’on a tous quelque choses á partager, celle qui se veut le principe même des Pot’arts.
Vous êtes venus nous rencontrer…MERCI D’ETRE VENUS. »
Néry Catineau : « Klezmer Kaos - drôle de combinaison de mots !
Un nom qui évoque à la fois l’image de musiques d’Europe de l’est au goût de l’ouest à laquelle vient se mêler une idée de rébellion punk. Un programme qui vaut le détour ! Une nouvelle aventure musicale qui tire des bords dans des styles et des influences que j’aime et vers laquelle j’ai eu plaisir à m’aventurer. »
Pirlouiiiit : « Les musiciens ont du talent et on sent qu'ils font aussi preuve de beaucoup d'application. On retrouve dans leur jeu des inspirations jazz et jazz manouche. Les morceaux chantés, bien que je ne comprenne rien à l'islandais, sont très beaux, Heida nous expliquant avant chaque morceau l'histoire qu'elle va nous chanter. Bien que dans l'ensemble, le public ne soit pas expert et que le cadre de cette représentation soit particulier, les membres du groupe ont apparemment souhaité faire plaisir et se faire plaisir. Faire plaisir en initiant un certain nombre à cette musique et pour tous en leur proposant une prestation de qualité pour passer une agréable soirée. »
Claude Berger : « Imaginez Vérone, imaginez une des plus belles places de Vérone, le Cortile Mercato vecchio, une cour gothique surmontée d’un campanile vers lequel monte un escalier prestigieux, et dans cette cour, une scène surélevée et des techniciens du son qui s’affairent puis se retirent et un public nombreux qui prend place sur les sièges dans l’attente d’un concert annoncé dans le cadre de la journée de a culture juive en Europe.
Puis Heida entre en scène et délivre un chant de joie à la clarinette, Charles enchaîne au violon, une mélodie mêlant complainte et espérance, Pierre fait tourbillonner les deux en contre point en les entourant d’une valse penchant langoureusement vers l’avenir en fête et la rythmique menée par la contrebasse de Sylvain et frappée par les percussions de Laurent emmène le trio dans un train de vie qui bouleverse les foules. Klezmer Kaos est en scène, des places avoisinantes accourent des jeunes, des moins jeunes, la cour est pleine, mille personnes peut-être, l’escalier gothique prête ses marches et les transforme en sièges. De nombreux jeunes dansent et forment des horas. Le public est enthousiaste et ovationne le groupe Klezmer Kaos, longuement. L’organisateur du concert est félicité : tu as réussi ton coup, on n’a jamais vu cela à Vérone sur le cortile du Mercato vecchio !
Y-a-t-il un effet Klezmer Kaos ? Certainement ! Je le dis, je l’affirme en tant qu’auditeur passionné de musique klezmer et de musique juive d’Europe Centrale !
Cette musique qui a fait des petits lors de sa rencontre avec les noirs d’Amérique pour participer pleinement à la naissance et à la vie du jazz, a été, en Europe, assassinée avec l’extermination de ses musiciens et de leur public. Klezmer Kaos, et c’est sa particularité, a parfaitement compris que l’imaginer ou la reproduire sans faire vivre son âme et son message, était une façon de mettre cette musique au musée. La faire vivre aujourd’hui, c’est reprendre sa foi et sa joie, c’est reprendre son expression en les confrontant au monde tel qu’il a évolué. Pour cela, il fallait des musiciens aux personnalités fortes et déterminées portées par le même projet, et riches d’expériences et d’expressions musicales diverses. Riches encore d’imagination et de renouvellement. Je reviens à l’effet Klezmer Kaos, je reviens à Vérone. Vous comprendrez mieux pourquoi Klezmer Kaos suscite l’enthousiasme. Vous comprendrez mieux pourquoi Klezmer Kaos vous interpelle. Osons un néologisme. Il y a là une véritable dynamite de groupe !